vendredi 26 février 2010

Une médaille de bronze en patinage artistique à Joannie Rochette

Bravo Joannie pour ta médaille de bronze.
Tu es un exemple de courage et de tenacité que tous les jeunes de ton âge voudront imiter.

BRAVO et FÉLICITATIONS.

Tu fais honneur au

Québec et au Canada.


mardi 23 février 2010

Goldman Sachs et l'Europe

Nos bons voisins Américains de Goldman Sachs ont réussi un autre tour de force, celui de gagner 300M$ en honoraires pour avoir camouflé une dette de 1G$ de la Grèce, facilitant ainsi son passage à l'Europe. C'est une belle commission, que ce 30% pour "baiser" nos amis de l'Europe. Il faut dire que Goldman Sachs gagne sur un autre tableau, il déstabilise l'Euro au profit du US $, une sorte de guerre économique. On en sait quelque chose au Québec, avec les 40G$ de pertes de la Caisse de dépôt et placement du Québec. On comprend mieux pourquoi il est nécessaire d'accorder des bonis aux meilleurs, les meilleurs étant, ici, ceux qui réussissent à terroriser l'économie des pays soit disant amis, en empochant des sommes colossales non méritées.

J'ai bien hâte de lire ce qu'en pense les économistes de la droite québécoise et de connaître ce qu'en pense le président de la France, monsieur Sarkosy, puisque de nombreuses banques françaises vont écoper du jeu des américains..... Est-ce que monsieur Claude Garcia, chargé à l'époque de valider la valeur des placements de la caisse était suffisamment culoté pour déceler la capacité des américains à "baiser" leurs meilleurs amis, et de nous faire accepter, à nous québécois, que nous devions aussi accorder des primes à ceux qui s'étaient fait baiser au nom des déposants québécois ?

Heureusement qu'il vaut mieux en rire, tellement nous sommes de piètres joueurs dans cette guerre sans merci pour le pouvoir total... Il y en a au moins un, au Québec, qui ne s'est jamais laissé berner par les petits financiers de chez nous, c'est monsieur Yves Michaud, il connaît leur petit jeu en long et en large...., il a un talent naturel, c'est pourquoi il dérange et on connaît le sort réservé à ceux qui dérangent, on les crucifie sur la place publique.

Pourtant, la société avance tout de même...................., il convient de demeurer optimiste, les bas fonds servent bien les individus et les états pour apprendre...

André Mainguy, retraité
Longueuil

mercredi 17 février 2010

Le front commun et les régimes de retraite, Qu'en est-il?

Les questions ici à se poser : les négociateurs du front commun sont-ils à la hauteur dans la négociation des fonds de retraite? Cet élément de négociation, est-il un élément important ou négligeable dans cette ronde de négociations?
Si l’on se fie aux résultats du passé on doit malheureusement conclure à une certaine méconnaissance des fonds de retraite. Cet objet de négociation n’est pas important pour les centrales syndicales.

Lors de la dernière ronde de négociations :

• Les policiers provinciaux, des employés de l’état, ont obtenu que le gouvernement dépose sa part des cotisations dans un fonds distinct à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP), ce qu’il n’a jamais fait pour aucun des régimes de retraite négociés par le front commun.

• Ils ont obtenu que l’employeur paie les 2/3 des cotisations au fonds de retraite des policiers, laissant 1/3 à l’employé.

• Ces mêmes policiers ont obtenu la pleine indexation jusqu’en 1992, lors d’une ronde antérieure de négociations.

• Les policiers provinciaux, en négociant de telles conditions, considèrent-ils leur régime de retraite comme important?
La réponse est évidemment oui, et bravo pour eux.

Qu’en est-il pour le front commun?
Ce n’est pas prioritaire et pas important. La réponse classique est :
« On verra ça plus tard. »

mardi 16 février 2010

Un nouveau gadget inquiétant de Google.

Attention Attention sur ce que vous publiez sur internet
Un nouveau gadget est apparu sur Google :

Voici le gadget

dimanche 14 février 2010

Se pourrait-il que le tango se danse à trois ou plus, monsieur Doré (CSQ) ?

À tous les députés de l'Assemblée nationale du Québec
Madame, monsieur,

Pour donner suite à la commission des finances publiques sur l’indexation des régimes de retraite des secteurs public et parapublic vous trouverez ci-dessous un élément qui mérite d'être porté à votre attention.

M. Denis Doré le porte-parole du « Front commun » intersyndical a opposé un fin de non recevoir
à toute présence des retraités dans la présente négociation des employés de l’état avec le gouvernement. Lors de la commission parlementaire des 2 et 3 février dernier, il a déclaré qu’une négociation était comme un tango et une danse ça se fait à deux.

Cette commission parlementaire portait sur l’indexation des régimes de retraite des secteurs public et parapublic.

Il est vrai qu’une danse ça se danse à deux. Je n’ai aucun problème, comme retraité, à ce que les syndicats négocient les conditions de travail de leurs membres en tango avec le gouvernement. Il ne m’appartient pas comme retraité de m’immiscer dans cette danse.
Je n’ai aucun problème à ce que les centrales syndicales négocient: la tâche des enseignants, la charge de travail des infirmières, les congés parentaux, l’ancienneté, etc. Ces objets de négociations les regardent.

Là ou j’ai un problème, c’est lorsque l’on aborde les fonds de retraite. Dans cet objet de négociations, il y a un OS. Cet OS est qu’une partie des fonds de retraite appartient à un tiers c-à-d. les retraités. Cet os est incontournable, les fonds de retraite ne leur appartiennent pas en entier.

Cet élément de négociation appartient aux participants aux régimes, à savoir:
1- d’une part les employés actifs c-à-d. leurs membres et
2- d’autre part les retraités.

Comme retraités nous avons cotisé toute notre vie active à notre fonds de retraite, et l’attitude méprisante de ce porte-parole syndical, affichée à la commission parlementaire envers les retraités, associée à son arrogance envers une certaine partie de ses membres actuels (qui seront demain des retraités) ne lui permet pas de prétendre être le propriétaire exclusif des fonds de retraite. Les retraités sont là, que cela fasse son affaire ou non.
Ajoutons, à titre d’exemple: Un député qui y aurait cotisé à son REER durant toute sa vie active. Les intérêts sur son investissement cesseraient-ils de fructifier au moment de sa retraite? La banque cesserait-elle de capitaliser et de déposer les intérêts dans son fonds? Cette même banque lui dirait-elle, maintenant que vous êtes retraité vous n'avez plus aucun droit de regard sur votre fonds?
Tout comme ce député, je n’ai pas signé de mandat d’inaptitude en prenant ma retraite. Dans cette même logique ce député continuera à administrer son fonds de retraite. Pourquoi en serait-il autrement pour nous?
Il va falloir que ce porte-parole syndical, sache que dorénavant le tango devra se danser différemment lorsque le front commun discutera des fonds de retraite avec le gouvernement.
En conclusion on peut affirmer que les fonds de retraite ne peuvent être considérés comme un élément de négociation au même titre que les autres objets de négociations, en raison de se qui énoncé plus haut.
Le dictionnaire définit ainsi le VOL:
« Action de soustraire frauduleusement ce qui appartient à autrui ».
Espérant que ces précisions sur les fonds de retraite contribueront à faire avancer le débat.
Veuillez agréer, madame, monsieur, le député, l’expression de mes salutations distingués.

Expédié par courriel le 7 février 2010

samedi 13 février 2010

Saviez-vous que?

Les retraités de 2000 à 2017 seront plus mal pris que nous?
Pour trois raisons :
  1. Ils ont ou auront moins d'années travaillées avant le 1er juillet 1982. Ces années sont pleinement indexées.
  2. Ils ont ou auront minimalement l'assurance d'avoir la moitié de leur rente de retraite désindexée à IPC-3%. En effet le hasard a voulu qu'entre le 1er juillet 1982 et le 31 décembre 1999; cela donne 17½ ans soit la moitié d'une carrière de 35 ans de service.
  3. Ils auront l'assurance d'un appauvrissement systématique puisque les années à compter de 2000 et plus sont indexées à IPC-3% ou 50% de l'IPC.
Les centrales syndicales se gardent bien de les en aviser.

jeudi 11 février 2010

Les retraités des secteurs public et parapublic sont-ils des gras durs?


Souvent la perception est différente de la réalité. Voyons la situation des retraités des secteurs public et parapublic.

Ces données sont tirées du rapport annuel 2008 de la CARRA p. 73 à 75.
Les calculs des moyennes ont été faits à partir de ces données.
Le tableau ci-dessus démontre que 97,6% des retraités ont une rente annuelle moyenne de 21 037$ et que les 160 800 retraités du RREGOP sont les parents pauvres du système avec une rente annuelle moyenne de 16 437$. Ces statistiques révèlent que la très grande majorité des retraités ont une rente annuelle sous le seuil de la pauvreté.

Voilà la réalité de ceux et celles qu'on traite injustement de gras durs.

lundi 8 février 2010

Le bateau cale, les rats quittent la cale

(La perception humoristique d'un retraité qui s’appauvrit)

Par analogie avec la marine et dans le cas d’une « tempête parfaite », lorsqu’un navire amorce un naufrage, il est convenu que le capitaine quitte le bâtiment le dernier. Dans le cas de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le capitaine est parti le premier, le 31 août 2008, après avoir rempli son « roux seau » de liquidité : une rente de 267 700 $ par année et une prime de départ de 378 750 $ puisés à même nos fonds, en quittant volontairement avant la fin de son mandat.

Plus tard, le précédent étant créé, d’autres rats leaders ont suivi l’exemple en pigeant à leur tour dans le bas de laine qu’ils ont eux-mêmes percé. Ils ont allègrement grugé dans le tas avec des dents appelées « primes de départ ». Considérant cet incitatif, à bâbord comme à tribord, plusieurs rats dirigeants sautent par-dessus bord, parfois avec des bonis à la non-performance allant jusqu’à 1 M$, coiffé d’une rente annuelle débutant à 143 000 $. Vive les guais naufragés !

Les québécois qui ont laborieusement chargé leur bateau « Titanic » doivent se contenter des restes de leur cargaison parce que la cupide vermine en a bouffé une grande partie. Assistons-nous à une invasion de rats ou à une évasion ?

Vous avez peut-être ri ou souri en lisant cette introduction. Moi, je ne trouve pas ça drôle mais plutôt scandaleux. Finirons-nous un jour par savoir pourquoi autant de pertes et, de plus, récompensées par de grosses primes ?

Les députés ont reçu un texte argumentatif pour demander que le gouvernement donne un mandat d’enquête au Vérificateur général. Il y eut une fin de non-recevoir. La déception est d’autant plus grande que la proposition était la plus démocratique, la plus impartiale et la moins coûteuse pour donner une réponse rapide aux interrogations de tous les cotisants retraités ou non.

Pourquoi n’est-il pas important d’accorder un mandat d’enquête au Vérificateur général au sujet des pertes sur des avoirs de presque tous les contribuables québécois gérés par la CDPQ (CARRA, RRQ, SAAQ, RAMQ, CSST, FARR, etc.) ? Pourtant, le mandat lui a été donné pour enquêter sur des dépenses qui requéraient des justifications à la Société des alcools du Québec, à la Société nationale du cheval de course, à l’UQÀM (Complexe des sciences P.-D. et Ilot Voyageur), à la Gouverneure générale, à l’Hydro-Québec, etc. ?

Perte de 40 milliards, plus primes ou bonis de 4 millions, plus… et le gouvernement refuse de donner au Vérificateur général le mandat d’enquêter. Trouvez l’erreur ou l’horreur ?

Je suis un retraité de l’État qui ne demande pas de « primes » ou d’avantages particuliers, mais que nos investissements à la CDPQ soient bien gérés au point de permettre la diminution des coûts et le retour à la pleine indexation de nos rentes de retraite.

Mon cher gouvernement, à défaut d’être proactif, soyez au moins réactif.

Rosaire Quévillon
Saint-Jean-sur-Richelieu
12 janvier 2010

Note:

Les commentaires, textes ou opinions émis sur ce blogue, n'engagent que les signataires.

Nous nous réservons le droit de ne pas diffuser les commentaires jugés offensants ou diffamatoires.