jeudi 30 avril 2015

Je ne culpabilise plus !!!


Quand on voit les naufrages face à Lampedusa, on peut se poser une simple question : pourquoi ces naufragés ne choisissent-il pas d’émigrer vers le Qatar, le Nigeria, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn ou le Koweït ?  Pourquoi veulent-ils absolument risquer leur vie pour venir en Europe chez les mécréants ? Alors que les pays du Golfe sont riches de leur pétrole et musulmans de surcroît.

À l' heure où nous voyons en boucle sur toutes les chaînes de TV l' appel de l'Unicef concernant la famine dans la corne de l’Afrique, je rappelle à tous que les pays de l'Afrique concernés sont majoritairement musulmans mais que tous ces frères sont en guerre fratricide et se chassent réciproquement, provoquent des famines et se tuent sans état d'âme.

Que font les pays voisins musulmans ? Le Maroc ? L'Égypte ? La Tunisie ? RIEN ! Et le Croissant Rouge (équivalent de notre Croix-Rouge) ... RIEN !     Car c'est à nous de donner ... Malgré une dette de 2 000 milliards d'EUROS, qui nous oblige à emprunter chaque année ...aux pays du Golfe !  Avec cette manne, le Golfe persique musulman construit des hôtels de luxe (et rachète les nôtres), des cités futuristes et s'achète des avions, des grosses berlines et ouvre des patinoires et pistes de ski dans le désert.

C'est cela la charité de cette religion. Car au lieu d’ouvrir leur porte-monnaie à leurs coreligionnaires, les États Arabes font en sorte que ce soit les ouvriers et classes laborieuses des méchants occidentaux qui ouvrent le leur ... pour une compassion envers des inconnus qu'eux-mêmes n'ont pas envers leurs propres frères en religion.

Pendant qu'une grande partie du monde musulman s'enfonce chaque jour un peu plus dans la misère et dans les guerres, pendant que les pays du Golfe ne savent plus comment dépenser leur immense fortune, chaque jour des marées humaines de boat people débarquent en Europe ou se noient en mer, chaque jour des hordes de sauvages s'entre-déchirent dans des guerres au nom de l'Islam !

Femmes, enfants et malades sont systématiquement mis en avant pour mieux déclencher nos réflexes de culpabilisation et de compassion. Or ces populations musulmanes font plus d’enfants qu’elles n'en pourront nourrir, sauf avec le concours et la manne financière des occidentaux.

Auteur inconnu

samedi 18 avril 2015

ERREURS MÉDICALES INQUIÉTANTES

 
Jean-Serge Baribeau
 1) Il y a à peu près trois ans, je déambulais allègrement, Chemin de la Côte-Ste-Catherine, près de l’édifice des HEC. Tout allait bien jusqu’au moment où, de manière imprévue, je suis tombé par en avant.
2) J’ai consulté mon médecin-rhumatologue. Il s’occupait très bien de mes problèmes d’arthrite, d’arthrose, et de tout le reste.
3) Après deux minutes, mon brave médecin a décrété que je souffrais de fibromyalgie.

4) Pendant quelques mois, j’ai été traité pour cette détestable «fibromyalgie». Je vivais, en permanence, avec une douleur, souvent extrême et je m’efforçais de ne plus tomber.
5) Pendant une réception chez un ami, j’ai rencontré un médecin-urgentiste que je connais très bien. Il s’est enquis de ma santé. Nous avons donc causé en buvant un verre de rouge. Tout à coup, il m’a dit que le diagnostic de fibromyalgie était stupide et injustifiable. Il m’a suggéré de consulter un autre médecin, ce qui m’a amené à rencontrer deux autres «docteurs» qui m’ont dit, eux aussi, qu’un diagnostic de fibromyalgie était impossible et irresponsable.
6) Un autre médecin, un bon ami (dont la réputation est internationale), m’a convaincu de consulter un médecin de très grande compétence, un neurologue travaillant à l’Hôpital du Sacré-Cœur. Une radiographie du bas de ma colonne vertébrale a été demandée et a révélé que j’avais un sérieux problème «vertébral», ce qui expliquait mes douleurs extrêmes et ma propension à tomber.
7) Plus tard, un test de résonance magnétique a confirmé le diagnostic. On a alors parlé de sténose pinale.
8) J’ai reçu, à quelques reprises, dans le coûteux secteur privé, des «blocs facettaires», ce qui m’a soulagé.
9) Comme mes douleurs, souvent extrêmes, pour ne pas dire extrémistes, finissaient toujours par faire un retour triomphal, ma compagne (Madeleine) a contacté l’Institut universitaire gériatrique. On lui avait dit qu’il y avait là une CLINIQUE DE LA DOULEUR. Ils ont répondu qu’ils seraient ravis de m’aider.
10) Une infirmière, Mme D’Auteuil, m’a contacté pour me dire, de manière sévère et austère qu’elle était celle qui allait «diriger» mon dossier.
11) Au début du mois de novembre 2014, mon épouse et moi, nous avons rencontré le docteur Andréa, en compagnie, bien sûr, de la brave, vigilante et contrôlante infirmière. Le médecin n’a pas voulu parler de mes douleurs et de la Clinique de la douleur. Il m’a demandé de dessiner une maison (et autres machins-trucs). J’ai refusé en disant qu’à 71 ans, je n’acceptais pas ce jeu infantilisant. Il voulait aussi que je fasse, avec lui, des exercices de calcul mental, ce que j’ai refusé, ce qui l’a irrité, tout comme la charmante infirmière.
12) Pendant la première rencontre, on a détourné ou ignoré mon propos, dès que je mettais l’accent sur les douleurs extrêmes, ces douleurs que je ne peux plus tolérer, ces douleurs qui me minent et désenchantent mon existence. Je suis partiellement invalide et je ne peux pas aller très loin. Je ne peux pas me passer de ma canne.
13) J’ai dû, ensuite, en ergonomie, faire cuire un œuf, préparer du café, faille griller des «toats», lire (et comprendre) une facture d’Hydro-Québec.
14) Une neuro-pychologue (ou psychoneurologue) m’a fait faire une dictée. Mon zéro faute l’a ravie. Cela arrivait, semble-t-il, pour la première fois. Mais pourquoi une dictée ?
15) Au fil du temps j’ai fini par comprendre que ma sténose avait peu d’importance aux yeux de ces ignares incompétents. On s’est donc attaqué à mes médicaments, en suggérant que mes chutes s’expliquaient peut-être par certaines pilules néfastes
16) Un jour, j’ai reparlé de mes douleurs, lors d’une discussion avec la bravissime infirmière. Alors, elle mise à crier que je devrais APPRENDRE À OBÉIR. Je l’ai envoyé balader. Elle m’a dit qu’elle allait annuler mon dossier. Je lui ai dit de se le mettre là où il faut.
17) Elle a téléphoné et parlé à Madeleine, lui disant qu’on m’avait organisé un rendez-vous avec un psychiatre, ce qui n’avait jamais été proposé.
18) La psychiatre était hargneuse, méprisante et intolérable. Elle a recentré le débat sur mes médicaments et elle a prétendu que plusieurs des médecins que j’avais déjà rencontrés, au fil du temps, ne valaient pas grand-chose.
19) La psychiatre a suggéré que je songeais peut-être au suicide et qu’il faudrait éventuellement me protéger contre moi-même. J’ai craint un internement psychiatrique forcé.
20) Chaque fois que je pense, ou repense, à tout cela, j’ai l’impression que je risquais de jouer un rôle bizarroïde dans un remake abracadabrant
de VOL AU-DESSUS D’UN NID DE COUCOU.
Mes mains ont sauvé ma tête et mon visage.
Mais ce qui me heurte profondément, c’est que j’ai découvert, chez ces soi-disant professionnels de la santé (de la santé des personnes âgées), une insensibilité déroutante face à la douleur ou aux douleurs. Cela me heurte beaucoup et me donne l’envie de hurler.
J’ai aussi remarqué un mépris sournois, mais féroce, des personnes âgées. CES VIEUX, IL FAUT LEUR APPRENDRE À OBÉIR. Pendant les années 60, j’ai travaillé, à Ottawa, à la Direction des Affaires indiennes (Indian Affairs Branch). Le salaire était élevé, mais j’ai dû démissionner. Pourquoi ? Toute la politique de ce Département était basée sur un mépris sournois des Autochtones, considérés comme de grands enfants, ayant besoin d’une tutelle. À l’Institut de gériatrie, j’ai découvert le même maudit mépris vis-à-vis des personnes âgées.
QUAND J’AI ÉTÉ «INSÉRÉ», plus ou moins, DANS CE MILIEU MORBIDE, J’AI EU L’IMPRESSION d’être embrigadé dans une secte. J’ai donné de nombreux cours de sociologie sur le phénomène sectaire, au cours de ma vie.
MAIS LE PIRE, EN CE QUI ME CONCERNE, C’EST QUE MA SANTÉ S’EST DÉTÉRIORIÉE DEPUIS MON PASSAGE DANS CET INSTITUT, DIT UNIVERSITAIRE.
Je suis un peu plus invalide, ce qui est décourageant. Je vais devoir aller me faire soigner dans le secteur privé.
J’ai porté plainte auprès de la Commissaire aux plaintes, auprès du Portail Santé. Si j’échoue, je porterai plainte auprès du Protecteur du citoyen. Belle façon de finir ma vie.
ET VOILÀ !
Jean-Serge Baribeau

lundi 13 avril 2015

LE RREGOP : Un fonds d'appauvrissement garanti ?


En cotisant au RREGOP[1] un employé des secteurs public et parapublic est assuré de perdre son pouvoir d'achat lors de la prise de sa retraite. Cela veut dire un appauvrissement systématique, continu et progressif.
Tout comme beaucoup de retraités d'aujourd'hui l’ont été dans le passé, les employés actifs sont peu préoccupés par leur fonds de retraite. Ces derniers font aveuglement confiance à leurs chefs syndicaux. « On verra cela le moment voulu » se disent-ils.
Rappelons-nous que, lors de la création du RREGOP en 1973, les représentants syndicaux recommandaient aux cotisants du RRE[2] et du RRF[3] d'adhérer massivement au RREGOP. La très grande majorité a endossé aveuglément cette recommandation, pourtant dans de nombreux cas ce transfert s'est avéré très négatif. Les avantages du RRE et du RRF étaient nettement supérieurs à ceux du RREGOP.  La surprise a été de taille à la prise de la retraite, mais il était hélas trop tard.
L'employé cotisant aujourd'hui à son fonds de retraite paie pour sa retraite de demain, tout comme le retraité actuel a cotisé dans le passé pour sa retraite d'aujourd'hui. Ces cotisations sont communément appelées  salaire différé. Il est donc faux de prétendre que les employés actifs payent les rentes de retraite des retraités d'aujourd'hui. 
Constitution d'un fonds de retraite
Selon la firme Russell Investments[4] un fonds de retraite se constitue de la
façon suivante:
·       10 % proviennent des cotisations versées au fonds de retraite durant la période précédant la retraite,
·       30 % proviennent des rendements et de la plus-value du fonds avant la retraite,
·       60 % proviennent des rendements et de la plus-value du fonds durant la retraite.
Le point de départ: les cotisations 
Tout comme dans un REER les cotisations sont le point de départ pour s'assurer une retraite convenable. Encore faut-il cotiser régulièrement et pleinement ! C’est essentiel.
Depuis l'an 2000, on constate que de négociations en négociations des baisses de cotisation sont troquées contre des (prétendues) augmentations de salaire. Comment peut-on anticiper des rendements et une plus-value si on ne cotise pas selon les constats tels qu'énoncés par la firme Russell. Les représentants syndicaux espèrent-ils ainsi que les actifs de demain paieront effectivement les rentes de retraite des non-cotisants d'aujourd'hui?
Cette vision à court terme des représentants du front commun dans les présentes négociations pourrait-elle être qualifiée «d'art de se tirer dans le pied»?
Qu'on se le dise, le RREGOP dans sa forme actuelle, conduit inévitablement à:
·       une perte du pouvoir d'achat des retraités actuels et futurs,
·       un appauvrissement continu et systématique des cotisants  d'aujourd'hui lors de leur prise de retraite,
·       un appauvrissement garanti et progressif.
 
 
La réalité c'est cela.




[1] RREGOP : Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics
[2] RRE: Régime de retraite des enseignants
[3] RRF Régime de retraite des fonctionnaires
[4] Russell Investments: Cette société d’investissement propose ses services à une clientèle de particuliers, d’institutionnels et de conseillers dans plus de 40 pays. Elle est spécialisée, notamment dans les plans de retraite, la gestion d’actifs pour institutionnels.

La FIQ prévoit un départ massif d'infirmières à la retraite


Ce départ massif est prévisible puisque depuis 30 ans les infirmières
sont les mal-aimées du système de santé. Elles sont pourtant essentielles à son bon fonctionnement.
Les modifications proposées aux régimes de retraite sont probablement et sûrement la goutte qui a fait déborder le vase. Le RREGOP dans sa forme actuelle conduit inévitablement à l'appauvrissement systématique de ces futures retraitées.
 
Les années travaillées et obligatoirement cotisées entre 1982 et 2000 sont à indexation nulle, et les années de 2000 et plus sont indexées à 50% de l'IPC.
Une situation qui ne peut que conduire à une perte du pouvoir d'achat dès la prise de retraite.
Pourquoi alors travailler deux ans de plus?
Et pourquoi ce calcul plus pénalisant basé sur les 8 années au lieu de cinq meilleures années?
À force d'étirer un élastique ce dernier vient à casser!
 
FAUT-IL S'EN SURPRENDRE ?
 

Note:

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