Ce blogue est destiné principalement aux retraité(e)s actuel(le)s et futur(e)s, des secteurs public et parapublic. Futur(e)s retraité(e)s RÉVEILLEZ-VOUS? Demain il sera trop tard. Retraités du : RREGOP, RRE, RRF, RRPE, RRCE et RRAPSC ça vous concernent!
jeudi 23 août 2018
Le pouvoir gris existe à nous de l'exercer
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Gaétan Morneau
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jeudi, août 23, 2018
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mercredi 22 août 2018
Des retraités floués et de plus en plus pauvres
Le 24 octobre 2016 «Retraite Québec» publiait la dernière évaluation
actuarielle du Régime de retraite des employés du gouvernement et des
organismes publics (RREGOP), avec les données au 31 décembre 2014.
Cette dernière évaluation
actuarielle chiffrée révèle que nombre de retraités est de 231 391 et qu’ils ont touché une rente annuelle moyenne
de 17 838 $[1].
Le tableau de l'évaluation actuarielle nous révèle tout de même un
portrait de la situation des retraités du RREGOP et la précarité des retraités
de 65 ans et plus.
En effet, les 155 995 retraités de 65 ans et plus touchaient, au 31
décembre 2014, une rente annuelle moyenne de 12 802 $[2]. Ce groupe de retraités représente
67,4 % de tous les retraités du RREGOP. Il n’y a pas là de quoi pavoiser et
encore moins prétendre que ces retraités sont des « gras dur ».
Quant aux 111 696 femmes
retraitées de ce régime, elles touchaient en 2014 une rente annuelle moyenne de
11 742 $. Faut-il le rappeler, ces oubliées du système représentent 48,3 % de
tous les retraités du RREGOP.
Constitution d’un
fonds de retraite
Qu’on se le dise, les employés d’aujourd’hui cotisent pour leur retraite demain; tout comme les retraités d’aujourd’hui ont cotisé pour leur actuelle retraite. Il est faux de prétendre que les actifs paient les rentes de retraite des retraités actuels.
En résumé le
RREGOP dans sa forme actuelle est un gâchis en raison de négociations bâclées
et les victimes, les laissés-pour-compte sont les retraités.
En résumé le RREGOP dans sa forme actuelle est un gâchis en raison de négociations bâclées et les victimes, les laissés-pour-compte sont les retraités.
Il réclame à grands cris de retrouver leur plein pouvoir d’achat.
Gaétan Morneau, retraité
Cette évaluation actuarielle montre un portrait peu reluisant des 231 381 retraités du RREGOP qui ont
touché une rente annuelle moyenne de 17 838 $.
Voilà le résultat de 36 ans de désindexation!
Les vraies questions
Les centrales
syndicales prétendent que le RREGOP est en bonne santé. C’est vrai !!
Ø Pourquoi est-il en si bonne santé?
Ø Pour qui?
Voilà les vraies questions.
Depuis 1982, les rentes des retraités de ce régime de retraite sont
désindexées pour toutes les années
travaillées et cotisées entre le 1er
juilllet 1982 et le 31 décembre 1999. Le résultat de cette désindexation fait
en sorte que les cotisations qui ont été versées à la Caisse de dépôt et
placement du Québec (CDPQ) génèrent depuis des rendements et une plus value.
Les représentants du Front commun, (avec la complicité du gouvernement), se
sont assurés que les retraités actuels et futurs ne touchent pas à ce patrimoine
qui selon eux leur appartient, mais qui est, en réalité en très grande partie,
le rendement des investissements des retraités.
Régime à deux vitesses et à logique
variable
- Une réserve de 20 % doit être atteinte au RREGOP avant tout versement d’indexation.
- Une réserve de 10 % est prévue par la loi 15 sur les régimes des municipalités.
- Quelle étaient
les parties négociantes? Dans les deux cas, le gouvernement et souvent les
mêmes centrales syndicales. Où est la
logique?
Cette incohérence contribue à augmenter indûment la capitalisation au
détriment des retraités. Ces derniers ne bénéficieront jamais de l’usufruit de
leur fonds de retraite avec un tel taux de réserve. Un tel taux est unique au
Canada.
Les futurs retraités, les employés des secteurs public et parapublic, les
membres cotisants à ces centrales syndicales qui prendront leur retraite seront
aussi touchés par cette aberrante situation.
Le gouvernement du Québec verse sa part «Employeur» dans le régime de retraite
des membres de la Sûreté du Québec (RRMSQ[3]) depuis 2009[4].
Les représentants syndicaux ont refusé que le gouvernement verse sa part d’employeur au RREGOP, dans un
fonds distinct à la CDPQ7 en 2012[5].
Quels intérêts défendent-ils? Les centrales syndicales se comportent comme
si elles étaient les propriétaires du RREGOP et cela au détriment des retraités actuels et
futurs.
Selon la firme Russell[6], il est établi qu’un fonds de
retraite est formé de 10% de cotisations, de 30 % des rendements sur ces
cotisations et de 60% à la prise de la
retraite. Donc les retraités génèrent à eux seuls 60% du fonds RREGOP.
Comme ces
derniers subissent à des degrés divers, une désindexation depuis bientôt 36 ans[7] ils ont nécessairement engraissé le fonds sans
bénéficier de l’usufruit de ce même fonds. Voilà une des raisons pourquoi le RREGOP était capitalisé à plus de 98,4% en date du
31 décembre 2014. Qu’en est-il aujourd’hui en 2017?
Cette
capitalisation a servi de monnaie d’échange dans les dernières négociations,
privant ainsi les retraités de profiter de leur juste part du RREGOP. Cette
monnaie d’échange s’est traduite par des baisses de cotisations pour les
employés actifs, laissant croire à ces derniers qu’ils avaient ainsi plus d’argent
dans leurs poches.
Ces supposées augmentations de salaire
s’apparentent à quelqu’un qui ne cotise pas à son REÉR. Ce dernier ne peut
s’attendre à une plus value de son REÉR. Il est de même pour celui que ne
cotise pas aujourd’hui à son régime de retraite. On peut qualifier cela d’«Art
de se tirer dans le
pied» !
Qu’on se le dise, les employés d’aujourd’hui cotisent pour leur retraite demain; tout comme les retraités d’aujourd’hui ont cotisé pour leur actuelle retraite. Il est faux de prétendre que les actifs paient les rentes de retraite des retraités actuels.
Les retraités victimes d’un
«hold-up»
Le 11 mai 2005, Mario Dumont alors
chef de l’Action démocratique du Québec (ADQ) déclarait à l’Assemblée nationale
que les retraités avaient été victimes d’un «hold-up». Madame Monique Jérôme-Forget alors présidente
du Conseil du trésor a acquiescé aux propos de Mario Dumont et évaluait ce
hold-up à près de 1 milliard de dollars[8]. Nous étions alors en 2005.
Quelles seraient aujourd’hui les sommes
dues aux retraités en raison des rendements et de la plus-value des sommes
ainsi spoliées? Un vol restera toujours un vol, qu’il soit gouvernemental ou le
fruit de négociations ou de tractations syndicales.
En résumé le RREGOP dans sa forme actuelle est un gâchis en raison de négociations bâclées et les victimes, les laissés-pour-compte sont les retraités.
Il réclame à grands cris de retrouver leur plein pouvoir d’achat.
Est-ce trop demander?
Gaétan Morneau, retraité
Boucherville
22 août 2018
[1] Données
tirées de l’Évaluation actuarielle 2014 de Retraite Québec (CARRA) (page 20)
[2] Données
tirées du Tableau 4 de l’Évaluation actuarielle 2014 de la CARRA (page 20)
[3] Fonds
353 (employés) et fonds 354 (employeur) : Rapport annuel de la CDPQ (page 135)
[4] Source: Renseignements
additionnels au rapport annuel de la CDPQ (page 39)
[5] Lors des travaux au Comité consultatif sur les
services aux retraités et les enjeux de l'indexation
[6] La firme
Russell est mondialement connue dans le domaine des fonds de retraite
[7] Loi 68 en 1982
[8] Résumé extrait
du journal des débats de l'Assemblée nationale, 11 mai 2005
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Gaétan Morneau
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mercredi, août 22, 2018
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mercredi 8 août 2018
La demande et attentes des retraités
Le 10 mai dernier l'ADR a déposé une demande à la Tribune des retraités. Cette demande plus que raisonnable, si elle était appliquée, mettrait fin à l'appauvrissement des retraités.
C'est la première fois qu'une demande chiffrée est présentée au Conseil du Trésor. Il va s'en dire que cette demande, telle que formulée pour le RREGOP, s'appliquerait aux autres régimes de retraite touchés par la désindexation. Elle aura une incidence sur les employés actifs qui un jour seront retraités.
Nous espérons que les 5 autres associations à la Tribune des retraités se solidariseront et appuieront cette demande.
La parole est maintenant entre les mains de l':
AQRP - AREQ - RIIRS - AAR - AQDER[1]
Aline Couillard
Représentante de l'ADR à la Tribune des retraités
et
Présidente du Comité de retraite de l'ADR
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Note [1] Les associations de retraités représentées à la « Tribune des retraités » sont :
- AAR : L’Alliance des Associations de retraités
- ADR : L'Association démocratique des retraités
- AQDER: L’Association québécoise des directeurs et directrices d’établissement d’enseignement retraités
- AQRP: L’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic
- AREQ: Association des retraité-es de l'enseignement du Québec;
- RIIRS: Regroupement interprofessionnel des intervenants retraités des services de santé
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mercredi, août 08, 2018
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