mercredi 17 mars 2010

Pourquoi l'Église cache-t-elle, les abuseurs sexuels ?

Je reçois régulièrement sur internet des diaporamas sur Dieu et sur l'Église.
Je me demande depuis longtemps comment il se fait qu'il y a à l'intérieur de l'ÉGLISE tellement de pervers:
  • pédophiles,
  • abuseurs de femmes,
  • violeurs,
  • abuseurs de d'enfants,
  • adeptes de pornographie sous toutes ses formes, allant même jusqu'à être des…
  • collectionneurs, distributeurs et diffuseurs de tel matériel,
  • etc.
La mort scientifique de Jésus

J'ai trouvé à travers un diaporama intitulé « La mort scientifique de Jésus » un début de réponse. Et je cite:
  • Il est mort pour toi,
  •  Ne crois pas qu'il est mort pour d'autres, pour ceux-là qui vont à l'église, ou pour ces moines, curés, évêques, etc,
  • Il est mort pour toi,
  • Pour toi qui en ce moment lis ce message…
Donc si je comprends bien le message auquel je dois adhérer : il est donc mort pour moi.
Dommage qu'il ne soit mort que pour moi car on retrouverait moins de ces pervers dans cette église. C'est vraiment dommage.

Et la vérité dans tout cela?

Et ça continue et je cite :
  • on est gêné parce qu’on n’accepte pas facilement la vérité.
Là aussi je trouve dommage que l'Église, hypocritement, cache et soutienne tous ces disciples de la perversité énumérés ci-dessus. Non seulement elle les caches mais elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour les couvrir. Allant même jusqu'à menacer des victimes qui osent dénoncer de telles pratiques.

On pourrait sans doute y ajouter les cas de pédophilie récemment découverts en Irlande : les évêques Donald Murray et James Moriarty, qui à la suite d'une longue enquête policière révélant un immense réseau de plusieurs centaines d'abuseurs : évêques, prêtres,… en Irlande ; ou encore les cas : de Raymond J. Lahey, ex-évêque d’Antigonish, arrêté en possession de matériel pornographique; de Bernard Law ex-cardinal archevêque, prélat au cœur d'un scandale impliquant des centaines de prêtres pédophiles dans le diocèse de Boston , d'Alfred en Ontario, de l'orphelinat de Terre-Neuve, d'Hubert O'Connor en Colombie-Britannique et des autochtones dans les orphelinats, Mais passons....

Et tout comme bon diaporama du style chaîne de message on vous invite à
  • Ensuite envoie ce message à 10 personnes...bla… bla… bla…
Créant ainsi une chaîne de messages.

Qui sont les victimes de ces abus sexuels?

Je sais que vous, irréductibles croyants, n’irez sans doute pas lire, mais je vais mettre ci-dessous un lien d’un site Web qui traite de victimes de prêtres au Québec.
Je vous invite à le parcourir ne serait-ce qu'un instant pour saisir l’ampleur des méfaits dévastateurs et irréparables que ces obsédés sexuels, protégés par l'église catholique, ont fait à leurs victimes. Les femmes et les enfants abusés, restent souvent profondément marqués, toute leur vie. Ces victimes sont encore plus marquées lorsqu’elles ont été abusées par une personne de confiance.

http://www.victimesdepretres.org/

Portez attention à tous les noms qui y figurent.
Cela ne vous fera sans doute pas changer d'idée, vous avez la foi, et sur ce point c'est votre droit et je le respecte.
Souvenez-vous que plusieurs d’entre-nous, ont été dans les collèges classiques dirigés exclusivement par des prêtres ou encore dans des collèges dirigés par des frères.
Les yeux sont faits pour voir et les oreilles pour entendre; ça n'a rien avoir avec la foi.

Et le Vatican dans tout cela?

 
«Vatican et Pédophilie : on s’accommode en silence.

Il convient de s’interroger sur les us et coutumes du Vatican en ce qui concerne la pédocriminalité.» (Extrait du site Populu Vox)
Permettez-moi, de vivre mes croyances en paix avec moi-même et selon mes propres convictions. Donc s.v.p., à l’avenir, vous abstenir de véhiculer de tels documents.

J'accepte même d'aller en enfer, mais pas l'enfer de cette Église à laquelle vous croyez. J'aurais trop peur d’y rencontrer et surtout d'y séjourner avec certains de ces abuseurs.
Je vous respecte dans votre foi mais ne m'en tenez pas rigueur, telles ne sont pas mes convictions.

Gaétan Morneau, retraité

mardi 9 mars 2010

La représentante de la CSN méprise les retraité-e-s du secteur public


Un refus catégorique de la part de la CSN

Madame Lise Pomerleau, porte-parole du « Front commun » intersyndical, a opposé un fin de non recevoir à toute présence des retraités dans la présente négociation des employés de l'état avec le gouvernement.

Cette commission parlementaire des 2 et 3 février dernier, portait sur l'indexation des régimes de retraite des secteurs public et parapublic.

Pour madame Pomerleau cette négociation se déroule entre deux parties :
  • le gouvernement et
  • les employés des secteurs public et parapublic.
Il est vrai que généralement une négociation se déroule à deux. Je n'ai aucun problème, comme retraité, à ce que le front commun négocie les conditions de travail de leurs membres en duo avec le gouvernement. Il ne m'appartient pas de m'immiscer dans cette négociation à deux.

Je n'ai aucun problème à ce que cette représentante syndicale négocie : la tâche des enseignants, la charge de travail des infirmières, les congés parentaux, l'ancienneté, bref les conditions générales de travail. Ces objets de négociations la regardent.

Je suis toutefois en réel désaccord avec la représentante de la CSN, lorsqu'elle affirme que le fonds de retraite est un objet de négociations au même titre que ceux énumérés ci-dessus.

Il y a un OS.

Là ou j'ai un réel problème, c'est lorsque l'on aborde les fonds de retraite. Dans cet objet de négociation, il y a un OS. Cet os est qu'une partie des fonds de retraite appartient à un tiers c-à-d. les retraités.

Cet élément de la négociation est incontournable, le fonds de retraite ne vous appartient pas.

Cet élément de négociation appartient aux participants aux régimes, à savoir :
  1. d'une part les retraités et,
  2. d'autre part les employés actifs c.-à-d. ses membres.
Hypothétiquement reportons-nous dans le temps. Madame Pomerleau prend retraite après avoir cotisé à un REER durant toute sa vie active.
  • Les intérêts sur son investissement cessent-ils de fructifier au moment de sa retraite ?
  • La banque cesse-t-elle de capitaliser et de déposer les intérêts dans son fonds ? 
  • Cette même  banque lui dit-elle, maintenant vous êtes retraitée, madame Pomerleau vous n'avez  plus droit de regard sur votre fonds ?
  • Lui dit-elle : «  À compter d'aujourd'hui votre REER ne vous appartient plus et j'en ferai dorénavant la gestion » ?
  • En d'autres mots en prenant sa retraite madame Pomerleau est-elle devenue, tout d'un coup, incapable de gérer son fonds ?
  • Madame Pomerleau, a-t-elle signée un mandat d'inaptitude, en prenant sa retraite ?
La seule réponse évidente à toutes ses questions est NON. Pourquoi en serait-il autrement pour nous?

Ces interventions et celles de ses collègues, en commission parlementaire m'ont étonné et surpris, notamment celles exprimées envers une certaine partie de leurs membres actuels (qui seront demain des retraités). Ils travaillent, disaient-ils, pour les jeunes c.-à-d. les employés actifs embauchés depuis l'an 2000, laissant à leur triste sort une grande partie de leurs membres, futurs retraités.

Ces représentants syndicaux n'ont même pas le courage de dire à leurs membres qu'ils seront dans une situation plus précaire à la retraite que les retraités actuels. Ils se gardent bien de les en informer. Quel courage ils font preuve, ces représentants syndicaux ? 

Il va falloir que, madame Pomerleau, et ses collègues sachent que dorénavant le tango devra se danser différemment lorsque le front commun discutera des fonds de retraite avec le gouvernement.

En conclusion on peut affirmer que les fonds de retraite ne peuvent être considérés comme un élément de négociation au même titre que les autres objets de négociations, en raison de ce qui énoncé plus haut.

Le dictionnaire définit ainsi le VOL :

« Action de soustraire frauduleusement ce qui appartient à autrui ».

En espérant que ces précisions sur les fonds de retraite contribueront à faire avancer le débat.

Gaétan Morneau - 8 février 2010

samedi 6 mars 2010

Ça ....c'est fort !

Commentaires à propos du communiqué de presse de l’Institut économique de Montréal (IEDM) (2 mars 2010)
«Négociations avec les syndicats du secteur public:
le gouvernement doit tenir compte de la générosité des régimes de retraite »
Messieurs Pierre Girardin et Michel Kelly-Gagnon,

  Depuis quand l’achat en bonne et du forme d’une rente de retraite par un individu devient-il une générosité de l’organisme qui l’emploie? De plus, si cette retraite est convenable, pourquoi devrait-il se sentir coupable?

Depuis quand un organisme qui se dit sérieux se permet-il de porter un jugement aussi peu fondé sur la réalité des régimes de retraite de la fonction publique?

En effet, l’ancien employé du secteur public se dit avec raison : « Ma retraite, c’est à moi. Je l’ai payé par des privations de +/- 15% sur ma rémunération (cotisation et convention salariale) ,durant 35 années. Alors pour ce qui est de la générosité de l’État, vous avez tout faux.

Si l’employé du secteur privé est mal foutu avec une retraite minable il ne peut certainement pas blâmer l’employé du secteur public qui s’est payé, à lui, une retraite presque décente (en moyenne elle frise le seuil de la pauvreté).

Vous vous trompez de cible. L’État n’a aucune générosité, il a simplement acheté les services de ses employés. Ceux-ci ont payé leur retraite. Là où il faut viser c’est l’instauration par l’État d’incitatifs à la création de fonds de retraite pour les employés du privé. Fonds qui seraient indépendants des finances de ses employeurs.

Ce qui est plus pernicieux dans votre communiqué de presse, c’est que vous répandez le mythe que le retraité de l’État vit aux dépens de l’employé du privé. C’est de la désinformation qui sent l’opportunisme.

En poussant votre étude un peu plus loin, je vous suggère de consulter le site : http://www.adr-quebec.org/ pour y lire la réflexion ayant pour titre : « Qui paient les rentes des retraités?»

Hubert Lalumière, retraité
St-Hyacinthe
( un retraité chanceux qu’on l’ait forcé à se payer sa retraite,)

Note:

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