Les questions ici à se poser : les négociateurs du front commun sont-ils à la hauteur dans la négociation des fonds de retraite? Cet élément de négociation, est-il un élément important ou négligeable dans cette ronde de négociations?
Si l’on se fie aux résultats du passé on doit malheureusement conclure à une certaine méconnaissance des fonds de retraite. Cet objet de négociation n’est pas important pour les centrales syndicales.
Lors de la dernière ronde de négociations :
• Les policiers provinciaux, des employés de l’état, ont obtenu que le gouvernement dépose sa part des cotisations dans un fonds distinct à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP), ce qu’il n’a jamais fait pour aucun des régimes de retraite négociés par le front commun.
• Ils ont obtenu que l’employeur paie les 2/3 des cotisations au fonds de retraite des policiers, laissant 1/3 à l’employé.
• Ces mêmes policiers ont obtenu la pleine indexation jusqu’en 1992, lors d’une ronde antérieure de négociations.
• Les policiers provinciaux, en négociant de telles conditions, considèrent-ils leur régime de retraite comme important?
La réponse est évidemment oui, et bravo pour eux.
Qu’en est-il pour le front commun?
Ce n’est pas prioritaire et pas important. La réponse classique est :
« On verra ça plus tard. »
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